Les arbustes, les grimpants, les petits conifÈres et les rosiers
Plus les arbustes, grimpants, petits conifères et rosiers avancent en âge, moins ils ont besoin d’arrosage. Après deux ou trois ans, les eaux de pluie suffisent généralement à leur fournir l’arrosage dont ils ont besoin. C’est seulement en cas de sécheresse prolongée qu’ils peuvent avoir besoin d’eau.
Si les arbustes, le plantes grimpantes, les conifères et les rosiers de bonnes dimensions peuvent se tirer de situations difficiles, les plantes naines demandent parfois un peu plus d’arrosage, car elles ont un système racinaire restreint.
La méthode d’arrosage consiste à apporter de l’eau le plus près possible du sol, au pied des plantes.
la technique de la cuvette

Pour les arbustes, petits conifères et rosiers, au moment de la plantation, si on a choisi l’irrigation manuelle comme méthode, il est conseillé de faire, au pied de la plante, une petite cuvette à l’aide d’un bourrelet de terre. De cette manière, au moment de l’arrosage, l’eau est retenue près des racines au lieu de couler partout sur le sol. Par la suite, on peut supprimer cette cuvette.
Les stratégies d’entretien des arbustes, petits conifères et rosiers permettant d’économiser l’eau potable sont les suivantes.
« Un binage vaut deux arrosages »
Un vieux dicton dit aussi: «Qui bine arrose». C’est tout à fait vrai. Avec la pluie et le vent, une croûte se forme sur le dessus du sol. Le fait de biner ou de sarcler casse cette croûte, ce qui favorise les échanges gazeux. Cela a pour effet de faire remonter, par capillarité, l’eau contenue dans les zones plus profondes du sol. Elle est alors disponible pour les plantes. Cette technique permet aussi une meilleure pénétration de l’eau dans le sol lors des arrosages ou de la pluie.
Cette technique peut bien sûr être utilisée sur les sols nus. Elle est inutile sur les sols recouverts d’un paillis, car, grâce à celui-ci, il n’y a pas de compaction du sol.
Utiliser du paillis
àétendre sur le sol une couche de 5 à 10 cm de matériaux organiques : écorces de résineux broyées, bois raméal fragmenté (BRF), feuilles mortes, compost, etc.
En plus d’éviter l’érosion, de nourrir le sol et d’empêcher les herbes indésirables de pousser, le paillis réduit l’évaporation.
Il est préférable d’installer le paillis après un arrosage. On doit s’assurer qu’il n’étouffera pas le pied des plantes en dégageant légèrement celui-ci.
Arracher les mauvaises herbes
Dans une plate-bande, les herbes indésirables font compétition à celles qu’on a décidé de cultiver. Pour pousser, elles utilisent de l’eau qui n’est alors plus disponible pour les plantes du jardin. Si on n’utilise pas de paillis, dès qu’on voit apparaître des mauvaises herbes, on les supprime sans attendre.
Laisser les plantes se toucher
Plus un sol nu est exposé aux rayons du soleil, plus l’évaporation est importante. Au contraire, quand il est recouvert de feuillage, l’évaporation est réduite. Donc, au lieu de tailler les végétaux sévèrement, il est conseillé de les laisser se toucher (sans excès pour éviter les maladies), ce qui crée un bon taux d’humidité favorable aux plantes.
Qui va doucement va sûrement
Chaque sol a une vitesse d’absorption différente. Par exemple, un sol sablonneux absorbe l’eau plus rapidement qu’un sol argileux. Toutefois, il y a une limite à la quantité d’eau qu’un sol peut absorber. Dépassé un certain seuil, l’eau s’écoule sur le sol plutôt que d’y pénétrer (une pluie fine pendant une journée est plus bénéfique comme apport d’eau pour les plantes qu’un orage, même si les quantités d’eau sont les mêmes).
Alors, lorsqu’on arrose, dans la mesure du possible et selon le type de plantes, on privilégie les méthodes qui apportent l’eau lentement, comme la
micro-irrigation ou les
tuyaux suintants, plutôt que celles qui aspergent rapidement.
Supprimer les fleurs fannées
Si on ne souhaite pas conserver les fleurs fanées afin qu’elles montent en graines et nourrissent les oiseaux, on doit les supprimer le plus rapidement possible. En effet, la formation du fruit demande de l’eau. Celle-ci peut être «économisée» si on coupe les fleurs une fois fanées.
Éviter de déplacer constamment les plantes
Au moment de la transplantation, les plantes demandent de bonnes quantités d’eau pour former leurs racines. Certains jardiniers déplaçant régulièrement leurs petits arbustes et conifères et leurs rosiers, ils consomment beaucoup d’eau. Avec une bonne planification (un professionnel peut vous aider dans cette tâche), on évite des déplacements et les plantes étant bien enracinées, leur besoin en eau est moins élevé.